Jessica, une vraie pimbêche, son goût prononcé pour le luxe et la provocation en font une jeune un peu (voire carrément) dure à suivre. Fille de riche par excellence, elle possède son cercle très fermé d'amis, ne supporte pas qu'on la contredise et reste avant toute chose une adoratrice de la mode dont elle joue avec talent. Jess n'en garde pas moins un goût prononcé pour des valeurs importantes telles que l'amitié et la loyauté, un attachement qui peut toutefois être à double tranchant si l'on songe à la trahison... Rancunière et sévère, on ne discute pas avec Miss Lowent. Fondatrice du Club des Baroques, elle aime le pouvoir, dirigé est sa vocation première, la musique vient juste ensuite... Parlons en de musique, voilà une autre passion de la capricieuse blondinette qui ne passe pas inaperçu, Jess donne tout pour la musique, son point fort et son point faible à la fois. Lunatique et colérique, les humeurs de la jeunes filles sont de notoriété publique, passant du noir au blanc d'une minute à l'autre, mieux vaut ne pas traîner dans les parages lorsqu'elle pique une crise. Sous cette couche de méchanceté gratuite se cache cependant une pointe de tendresse ensommeillée car qui n'en possède pas ne serait-ce qu'une pointe ? Capable d'une réelle gentillesse et de générosité à ses heures, Jessica reste une adolescente, sachant être une véritable amie avec les personne qu'elle estime et une véritable peste avec les personnes qu'elle méprise. Provocante mais pas chiante, elle est profondément respectueuse de l'autorité, et se range parmis les bonnes élèves, même si, après tout, les règles sont faites pour être brisées ...

La voiture s'arrête devant les portes du pensionnat, une limousine d'un noir impeccable, étincelant, deux longues jambes interminables, serties d'une paire de bas résille, s'élance hors de l'obscurité de l'habitacle du véhicule, laissant apparaître deux carrés de peau blanche mais parfaitement unie juste au dessus des bas, le bassin s'avance, un short noir, quasi inexistant suis de près les deux morceaux de chaire, une tête se penche et de longs cheveux blonds ondulés mais très fins, pendent devant un visage de poupée, du genre de celle qu'on faisait dans le temps : un teint de porcelaine, de grands yeux verts émeraude cerclé de charbon, des sourcils fins, légèrement pointus, des lèvres fines et charnues, rouge carmin. Ce visage relié à un buste non moins long et fin, retenu dans un corset de satin, rigide et soyeux à la fois, apportant port et maintient à ce corps de poupée, tout droit sortie d'un film de Burton. De nombreuses breloque viennent pendre sur la poitrine ... gorgeous de la jeune fille, ni trop opulente, ni trop discrète, rapprochant un peu plus la créature de la perfection féminine.

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